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Le BLOG de l'AUTRE, c'est un endroit où seront publiés les RÉCITS de mes petites AVENTURES plus ou moins véridiques, ARRANGÉES, remaniées. De petites FICTIONS. Et peut-être, même quelques ARTICLES politiques à mettre ou à REMETTRE dans le contexte de l'ÉPOQUE. Mais aussi mes IMAGES… comme mes DESSINS, ma PEINTURE, mes PASTELS, zé mes PHOTOS.

31 Oct

Je me souviens N°17 – Brignogan-Plages. épisode 2 / l'échappée belle.

Publié par J-F l'Autre  - Catégories :  #Comme un portrait bancal...

Brignogan-Plage, ce n'est pas tout. Il n'y eu pas que l'extraordinaire épisode relaté précédemment. Pendant les deux premières semaines du séjour à part la voile tout les matins et les après-midi baignade sur les différentes plages du coin. Je ne me souviens que très vaguement des visites de l'île de Batz, de Roscoff, Morlaix et son viaduc. J'avais vous l'avez bien compris d'autres préoccupations.

Passons à l'autre aventure du mois.

A la Houssaye, nous avions pour s'occuper de nous, quatre éducateurs. Ça fonctionnait comme une famille, quatre petits, quatre moyens, quatre grands et deux couples d'éducateurs. Les éduc's : deux gars et deux filles. Deux titulaires et deux stagiaires. Ils pouvaient être en couple ou non. Dans notre cas, le couple titulaire va bientôt avoir un enfant mais la femme a un problème, elle a du rester allongée une bonne partie de sa grossesse. Il se trouve qu'elle est bretonne, d'à coté de Perros-Guirec. Elle est donc venue séjourner chez ses parents pendant la durée de l'immobilisation, jusqu'à l'accouchement. Ce qui lui permit d'avoir un enfant breton au lieu d'un normand. Voilà pour le contexte. Pour sortir les "grands" trop préoccupés par la belle Michelle et leur libido naissante, il fut décidé que nous allions faire un peu de sport terrestre pour changer. Si nous allions, en vélo voir notre éducatrice alitée ? Je ne pense pas que nous ayons eu le choix. Brignogan-Plage - Perros-Guirec environ cent kilomètres, pas la porte à coté. La veille du départ nous sommes allé chercher les quatre vélos, y'en avait bien sûr un pour notre éducateur accompagnateur. Chez le loueur, nous avons pris possession de nos magnifiques machines. A quelques mètres de distance, nos montures fraîchement repeintes au pinceau, en bleu roi, paraissaient neuves. Les quatre vélos avaient des vitesses, pas beaucoup, entre trois et six, déjà bien. Sans le faire exprès, j'héritais, peut-être du seul avec six vitesses. On s'est réparti sur les porte-bagages, le matos de camping et individuellement, dans nos sacs à dos, les victuailles pour la journée et celles du petit déjeuner du lendemain matin.

Et vers neuf heures nous voilà parti. Comme souvent, le matin il fait un peu frais et il y a une bonne brume mais nous sommes confiant. A chaque fois qu'il y a eu ce brouillard matinal, la journée a été bonne. C'est ce qui  s'est passé, à peine une heure après : ciel bleu. Il paraît que c'est grâce à la marrée. Nous sommes passé, je pense par Saint Pol de Léon puis Morlaix. Je me souviens bien du viaduc, on devait être dessous quand on a mangé. Mais je me souviens bien mieux de deux côtes, celle de la sortie Morlaix et celle de Saint-Michel en Grève. Pour notre copain Jean-Yves, c'est dans cette montée que les ennuis on commencé. A mi côte environ, les pédales de son vélo se sont mises à tourner dans le vide. Comme il était plus costaud que moi j'en ai profité, j'ai créé mon échappée. Une petite revanche. Je tiens à dire ici que je ne savais pas du tout qu'il avait calé sur problème mécanique.  J'ai, comme dans le tour de France, fais dans les trente - trente cinq kilomètres en solo. Je me souviens de la belle descente avant d'arriver sur l'immense plage, de cinq kilomètres le long. J'avais en mémoire que c'était bien plus long avant d'attaquer la montée de Saint Michel en Grève. Je savais qu'on devait passer à Lannion donc j'ai suivi les panneaux. Et je me suis arrêté au pied du poteau : Lannion et j'ai attendu qu'il arrivent. L'attente me parue bien longue mais pas de montre et les mobiles n'étaient sûrement pas encore dans la tête de leurs inventeurs. Finalement ils arrivèrent, ce qui rassura tout le monde. L'éduc' devait m'engueuler mais ce ne fut qu'une petite remontrance, il était trop content de m'avoir retrouvé sain et sauf. Le Jean-Yves n'avait pas eu qu'un problème de roue libre mais dans la descente avant Saint Michel en Grève, son câble de frein se rompit d'où problème double, peu pas monter les côtes mais ne peut pas les descendre non plus. Avec l'éduc, ils se sont partagés le trajet. Pour la petite distance restant, j'ai bien volontiers troqué mon vélo contre le sien. Nous sommes arrivé, je pense vers dix sept heures chez les parents de l'éducatrice. Compte tenu des circonstances, huit heures pour faire cent kilomètres tout le monde était bien content. Après avoir bu un coup, il fallut encore monter la canadienne dans un champ en contre bas à mis chemin entre Saint-Quay-Perros et Perros-Guirec. Nous sommes resté ici, je pense quatre ou cinq jours. C'est marrant mais je ne me souviens pas des repas par contre les plages, oui. Baignades à Trestraou et à la plage de Saint Guirec avec son saint dans lequel il faut planter une aiguille dans le nez pour espérer un mariage dans l'année (merci internet pour le nom du saint).

Je me souviens aussi que ma première vraie rencontre avec la maréchaussée ce fut cette année là, à Perros-Guirec,. Vous, vous souvenez que certains vélos avaient des problèmes donc on se les échangeait lorsque nous, nous promenions. Un de ces jours là, en bas du chemin de Landerval, en travers : la rue Anatole Le Bras. Eh bien, j'ai conjugué : "pas de freins avec aucune visibilité" et boum, c'est l'accident. Avec mon guidon, j'ai fait quelques petits poques sur le capot d'une Renault quatre bleue marine avec sur le toit un gyrophare bleu et sur les portes avant inscrit en blanc le mot : "gendarmerie". Ce qui eu au moins pour moi l'avantage de ne pas avoir à remonter la côte de Saint Quay-Perros à pieds en poussant mon vélo. Les flics, après l'interrogatoire d'usage ont mis les vélos dans le coffre, nous devions les tenir en étant à genoux sur la banquette arrière sinon ils auraient pu tomber sur la route vu que la porte du coffre ne pouvait pas fermer. En arrivant au campement devant les flics, je me suis fait engueuler mais juste pour la forme. Quand la 4L bleue eu disparue, avec l'éduc' nous avons bien ri. 

Pour le retour à Brignogan-Plages devant nos problèmes de locomotion vélocipédique, l'éducateur avec le permis transport en commun est venu nous rechercher avec la SG2. Ça l'a lui aussi plutôt arrangé, comme ça il a pu passer un moment avec sa femme.

Et tout ça sans casque !!!

Et toujours vivant !!!

 

© Août 2017

La 4L bleue !!!

La 4L bleue !!!

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